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Bienvenue sur le site d'Alexandre GALODÉIngénieur Informatique Spécialiste Open Source, Linux, PythonDéveloppeur Open Source, Membre de l'équipe de www.Developpez.com |
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Qu'est-ce-que la domotique? Ce mot qu'on entend souvent mais sans réellement comprendre ce dont il s'agit a été créé il y a déjà quelques décennies. Longtemps appliquée principalement en industries, on commence à la voir apparaître dans les habitats divers et variés, aussi bien chez les particuliers qu'en entreprises.
Technologies entraînant souvent le surnom de "Maisons intelligentes" aux habitats qui en sont équipés, la domotique est un ensemble d'équipements permettant de simplifier et d'améliorer la vie des occupants.
Pour cela on créé ce qu'on appelle des "scénarios". Par exemple le scénario "Fin de journée". Sur appui d'un simple bouton, à heure fixe programmée ou encore quand la luminosité devient trop faible, l'équipement domotique de la maison va se charger de fermer l'intégralité des volets de la maison et allumer l'éclairage dans les pièces où il détectera des personnes, via divers capteurs. Un scénario peut donc être comparé à un ensemble de tâches à réaliser en fonction de divers paramètres.
Outre cela la domotique peut également permettre de répartir les données multimédia à travers la maison, ou encore de piloter vos équipements à distance via un simple téléphone (par exemple enclencher votre alarme depuis votre travail).
Bref, vous l'avez compris, la domotique possède un certain nombre d'avantages, malheureusement ternis par une mauvaise réputation d'équipements coûteux. Certes les technologies domotiques professionnelles coûtent chères, mais ce n'est pas le cas pour toutes. Depuis quelques années maintenant, on voit émerger des solutions permettant aux particuliers de domotiser leur maison à moindre frais.
Je vais ici vous présenter les principales technologies domotiques afin que vous puissiez faire plus ample connaissance avec ces dernières.
In One By Legrand, encore surnommé IOBL (prononcer "Yobeul") est une technologie domotique mise au point par Legrand. Cette technologie propriétaire (donc fermée) repose sur l'implantation dans l'habitat de modules divers (interrupteurs, télérupteurs, ...) de la gamme IOBL en lieu et place des éléments classiques. Ces modules nécessitent pour fonctionner de disposer de la phase et du neutre secteur obligeant parfois à tirer quelques câbles supplémentaires si ceux-ci ne sont pas présents d'origine.
Cette gamme Legrand s'adapte aussi bien sur du neuf que sur de l'ancien (moyennant la petite contrainte éventuelle citée ci-dessus) et possède un coût assez réduit. En effet, comptez environ 50€ par module.
Vous avez le choix entre un nombre assez vaste de modules et d'enjoliveurs. De plus vous avez la possibilité de rajouter un serveur vous permettant de piloter l'ensemble de votre maison à distance.
Facile à mettre en place, à programmer et à utiliser dans la vie quotidienne c'est le choix par excellence pour les particuliers.
Le X10 est une norme utilisant le réseau électrique du bâtiment pour transmettre ses données via le principe de CPL (Courant Porteur en Ligne).
L'ensemble des modules étant connecté au secteur il n'y a pas, par défaut, de liaison wireless possible. Toutefois, on peut trouver quelques modules permettant de passer outre cette limite.
Les modules X10 possèdent l'avantage d'exister en externe (comprenez se branchant sur une prise déjà existante) et de posséder le coût le plus bas dans le matériel domotique (comptez environ 30€ par module). Cependant, il est loin d'être parfait. Pour commencer, il ne se limite qu'au pilotage électrique. Selon la génération, il peut parasiter le réseau électrique, céder facilement, ou encore se dérégler.
Cependant, si vous souhaitez juste créer des scénarios de base tel le scénario "Fin de journée", cette technologie conviendra parfaitement à condition d'acheter du matériel neuf de dernière génération.
Le KNX, de son ancien nom EIB, est LE protocole domotique par excellence. Créé à cette fin, il convient donc parfaitement.
Cette technologie repose sur l'indépendance de chaque module, un câble spécifique les reliant alors les uns aux autres.
Ce câble permet la communication entre ces différents modules. Mais ces automates indépendants peuvent également communiquer par radio, courant porteur ou encore par éthernet.
Possédant plusieurs niveaux de configuration, il s'agit du système le plus souple existant, mais également le plus cher. De plus, il ne peut s'installer que dans un bâtiment en construction, ou à la limite en rénovation complète.
Ce système est donc bien plus adapté aux gros bâtiments qu'aux maisons.
Qu'est ce que la VDI? Il s'agit d'un concept fort ingénieux visant à améliorer l'utilisation des équipements au sein d'une maison.
La VDI pour Voix Donnée Image repose sur l'utilisation d'un réseau éthernet afin de transmettre de multiples informations. En effet, sur une prise éthernet classique, constituée de 4 paires (8 fils), seules deux paires sont utilisées. De fait, il reste deux paires de disponibles pour faire transiter au choix la TV, le téléphone, du son, ou encore un signal vidéo quelconque.
Du point de vue des prises dans les pièces, rien de spécial. C'est dans le local technique que tout se joue avec ce qu'on appelle "la baie de brassage". Tous les divers signaux arrivent dans cette "baie". Ensuite, la plupart du temps manuellement, on affecte sur les différentes paires des différentes prises de la maison les signaux qu'on désire véhiculer. A l'arrivée, un adaptateur à brancher sur la prise murale sépare les trois signaux sur trois prises distinctes permettant ainsi de disposer sur une prise d'un signal éthernet PC, ainsi que par exemple du téléphone et de la TV.
Toute l'ingéniosité réside dans l'adaptation du matériel éthernet déjà existant. En effet, si quelques mois après l'installation, je ne désire plus avoir ma TV à cet endroit, je peux remplacer le signal TV par un signal audio, par exemple pour diffuser du son dans toute la maison.
La VDI est ainsi en quelque sorte un système adaptatif, un ensemble de prises universelles qui s'adapte aux besoins des utilisateurs.
Il existe deux principaux types d'éolienne que l'on peut rencontrer aussi bien en milieu industriel que chez des particuliers. Il s'agit des éoliennes verticales, et des éoliennes horizontales.
Les premières sont celles que tout le monde connaît. Disponibles en de multiples tailles et à de multiples puissances, elles peuvent disposer ou non d'un système qui modifie l'angle des pâles permettant d'optimiser la vitesse moyenne de rotation.
Les secondes beaucoup moins répandues peuvent, selon, les modèles, se mettrent en mode sécurité, empêchant ainsi un emballement en cas de fortes tempêtes. A noter que ces dernières (voir photo 3) peuvent s'intégrer de manière assez discrète sur une maison, au dessus d'un garage. De plus ces modèles capturent la force éolienne quel que soit le sens dans lequel souffle le vent.
Les rendements diffèrent d'une région à l'autre et une étude doit être réalisée au cas par cas pour savoir si une installation peut être rentable pour un particulier. De plus, une installation de batterie doit être mise en place pour stocker l'énergie.
Mais même si la maison complète ne peut être alimentée, cela peut permettre de fournir l'énergie dans la maison sur certains équipements spécifiques tels l'éclairage ou encore le petit électroménager (grille pain, mixer, ...).
Ainsi peut-on voir sur la voie express Rennes-Brest une aire de repos dont l'alimentation électrique de l'éclairage est au moins partiellement fournie par un couple éolienne / panneau solaire.
Il existe deux sortes de systèmes solaires: les panneaux solaires électriques et les panneaux solaires thermiques.
Les premiers récupèrent l'énergie lumineuse du soleil afin de la convertir en électricité. Les seconds récupèrent l'énergie thermique du soleil afin de la convertir en chaleur et de chauffer de l'eau (application la plus répandue).
Dans tous les cas, le soleil est une énergie propre et non polluante, mais on ne peut malheureusement pas en dire autant de ces systèmes. Car s'ils sont certes faciles à utiliser, ils sont, les panneaux solaires électriques surtout, moyennement efficaces et polluent quand même à leur fabrication.
Les chauffes-eau solaires, eux, ne sont réellement efficaces que dans les régions un minimum ensoleillées, c'est à dire dans la moitié SUD de la France.
Heureusement, les panneaux solaires électriques ont fait d'énormes progrès ces dernières années, et ce à tous les niveaux. Une utilisation adéquate peut alors être intéressante.
Mais attention; tout comme pour les éoliennes, un local énergie doit être mis en place pour stocker l'électricité produite.
Aussi avant de foncer sur cette solution, prenez vos renseignements sur l'ensoleillement moyen de votre secteur, et le rendement qu'aura alors une installation.
Sur le plan électrique de nombreuses solutions existent. Pour commencer, nous citerons tout d'abord ne pas laisser d'appareils en veille. En effet, nombre d'entre nous se dise que ça ne consomme rien en veille. Oui, mais extrapolé à la France, imaginez ne serait-ce qu'un appareil par habitant laissé en veille, imaginez la quantité d'énergie bêtement consommée.
Donc si vos appareils possèdent un bouton ON/OFF servez-vous en; et dans le cas ou juste un bouton de veille est présent, ou si plusieurs équipements doivent être activés en même temps (par exemple la TV et son antenne), une solution simple reste la multiprise, peu chère et facile à mettre en oeuvre (attention pour votre sécurité, ne branchez pas plusieurs multiprises à la suite les unes des autres).
Vous pouvez également faire un effort lorsque vous achetez un appareil électrique. Optez plutôt pour un appareil type B ou A, voir même A+ si vous le pouvez. Les étiquettes présentes sur les appareils électriques sont là pour vous aider.
Il tombe sous le sens bien sûr que les appareils F & G, ne vous coûteront sans doute pas chers, mais seront très gourmands en énergie. Tenez également compte de vos besoins. N'allez pas acheter un frigo américain de 350L si vous êtes célibataire alors qu'un petit frigo de 50L vous conviendra parfaitement.
Pensez également à ne pas allumer plus de lumières que nécessaire, de ne pas laisser allumer une pièce où vous ne vous trouvez pas, utilisez les appareils consommateurs (machine à laver, sèche linge, ...) en heures creuses plutôt que pleines, ... C'est toutes ces petites attentions qui feront une action efficace, et donc une économie d'énergie.
De nombreuses lois européennes sont votées pour améliorer la consommation électrique. Ainsi les constructeurs se voient-ils pressés de mettre des interrupteurs ON/OFF sur leurs appareils au lieu de boutons mise en veille, les énergies renouvellables doivent produire un minimum de l'électricité totale produite dans le pays,...
Bref, c'est l'affaire de tout le monde et tout le monde peut y gagner: les consommateurs par une réduction de leur consommation, et donc un gain au niveau budget, et la planète par une meilleure gestion et une optimisation de l'énergie.
L'éclairage est quelque chose de très important dans un bâtiment. En effet, outre le côté médical pour la santé de nos yeux, l'éclairage d'une pièce va conditionner la façon dont nous allons utiliser l'éclairage artificiel.
Aussi, avant de faire un petit tour d'horizon des différentes technologies d'ampoules électriques existantes, voici quelques conseils pour l'utilisation de vos sources de lumière.
Tout d'abord, veillez à disposer d'une surface maximale de vitrage. En effet, cela permettra de laisser rentrer la lumière au maximum. Si vous installez des rideaux pour votre vie privée, ou contre le soleil trop fort, pensez à utiliser des couleurs du genre blanc cassé ou jaune pâle, et pas trop épais, qui laisseront passer la lumière tout en filtrant le surplus.
Pour les couloirs, pensez aux puits de lumière. Des ouvertures aux plafonds permettent d'éviter l'utilisation de lumières artificielles.
Lors des constructions, pensez à disposer un maximum de vitrage plein SUD, et plantez-y devant, un arbre à feuilles caduques. En été, en plein soleil, les feuilles filtreront à la fois la lumière et la chaleur. En hiver au contraire, l'intégralité de l'énergie solaire vous parviendra. Vous disposerez alors d'une aide naturelle pour réguler la lumière et le chauffage naturel dans votre habitat.
Ces petits conseils anodins peuvent paraître dérisoirs mais ne le sont pas. Car si vous ne vous en rendez pas compte, essayez d'imaginer 1h d'éclairage économisée par jour grâce à ces conseils, extrapolez sur 5 ou même 10 ans et réfléchissez-y. Vous verrez que respecter ces conseils est à la fois bon pour votre portefeuille et pour la planète. A présent, passons en revue les diverses ampoules existantes.
Il existe un certain nombre d'ampoules différentes. Toutes possèdent des caractéristiques propres et sont plus ou moins économiques. Nous allons tâcher de démysthifier un peu tout ceci.
Les ampoules à incandescence
Créées dans la seconde moitié du 19ème siècle par Edison, ces ampoules sont les plus répandues et les moins chères. Ce sont également celles qui possèdent le plus de défauts. Elles chauffent énormément et ont un rendement des plus médiocre. En effet, sur une ampoule de 100W par exemple, si vous dépassez 10Watts de rendement lumineux, vous êtes un chanceux. En général, le rendement est de 5 à 10% max de la puissance absorbée. Tout le reste est dissipé sous forme de chaleur.
Les ampoules Halogènes
Créée en 1959, cette ampoule se regénère partiellement au cours de son utilisation augmentant ainsi sa durée de vie. Sa lumière, beaucoup plus intense que la normale, fait qu'on la dirige souvent vers le plafond. De fait, on utilise rarement toute la lumière produite faisant ainsi une perte d'énergie.
Les ampoules Fluorescentes
D'abord réservées aux entreprises, le développement de l'électronique a permis leur démocratisation. Cependant, si leur rendement est bien meilleur, elles émettent bcp d'UV et parasitent souvent les réseaux électriques, même si les dernières générations ont été beaucoup améliorées.
Les ampoules Fluocompactes
Ces ampoules corrigent les défauts des fluorescentes. En effet, moins d'UV sont émis, moins de parasites et elles sont plus efficaces de près de 15% dans les meilleurs des cas. Leur principal défaut est leur prix. Elles sont cependant une très bonne alternative pour consommer moins en éclairage. Leur durée de vie est très élevée.
Les ampoules à diodes
Ces ampoules sont celles de dernière génération. Dans ces ampoules, toute énergie consommée est retransmise sous forme lumineuse, à plus de 95%. Leur durée de vie, généralement supérieure aux ampoules fluocompactes, en fait un investissement valable, au point de commencer à en trouver sur les voitures pour remplacer les ampoules des phares.
Analyse
Au jour d'aujourd'hui, les ampoules à LEDs sont suffisamment performantes et accessibles.
N'oublions pas quand même que la meilleure façon de bien consommer l'énergie c'est de faire attention. En effet, laisser une lumière allumée dans une pièce où il n'y a personne c'est gaspiller de l'énergie ne l'oublions pas. Alors pour votre porte monnaie, et la nature, pensez à effectuer quelques gestes simples.
Et n'oubliez pas non plus de toujours réfléchir non pas à court terme, ou en terme immediat, mais à long terme. Un surcoût d'achat peu être compensé assez rapidement et se révéler vite plus rentable à la consommation.
Vous trouverez dans la section liens, une adresse pour acheter des ampoules sur internet. Ce site me fournit en ampoules à diodes et j'en ai toujours été très content, et ce depuis près de 10 ans. Je n'ai toujours pas changé d'ampoules. Les ampoules sont garanties 2 ans.
L'isolation est quelque chose d'extrêmement important dans un bâtiment pour la qualité de vie.
Les fenêtres
Les fenêtres constituent un des points les plus sensibles dans une maison. En effet, s'agissant d'une pièce mécanique mobile, et par conséquent d'un système de jointure, elles sont fréquemment source de problèmes.
Sur les fenêtres, il faut tenir compte de trois points importants: le système de joint, le matériau du bâti, et enfin la qualité du vitrage.
Pour les joints, on choisira des joints caoutchouc qui se déforment aisément afin d'épouser les formes du bâti, et un peu plus grand que nécessaire afin que la fenêtre se ferme en légère force. Si toutes ces conditions sont remplies, alors on disposera d'une jointure de qualité. On évitera tous les joints mousses ou joints caoutchouc plats qui ne remplissent jamais totalement le rôle attendu.
Vient ensuite le matériau du bâti. On trouve trois grandes matières: le bois, l'aluminium, et le plastique. Le plastique et l'aluminium possèdent cet avantage de ne nécessiter aucun entretien et un bon vieillissement. Cependant ils ne sont pas très bon thermiquement parlant, transmettant le froid ou la chaleur extérieur à l'intérieur, même s'ils sont parfois remplis d'isolant thermique. De plus, les jointures d'assemblage étant rarement parfaites, il y a parfois quelques courants d'air qui peuvent passer. Le bois lui à l'inconvénient de devoir être entretenu régulièrement sous peine de se détériorer. En contre partie, il est le bâti parfait : pas de transfert thermique, bon vieillissement, pas de problème de jointures, ... C'est le bâti à préconiser pour toute construction ou rénovation.
Vient enfin le vitrage. On trouve principalement du simple, double et triple vitrages. Les deux derniers sont ici à recommander. Cela vous permettra à la fois de vous isoler phoniquement et aussi thermiquement contrairement au simple vitrage qui effectuera un transfert thermique direct entre l'extérieur et l'intérieur.
Les isolants
Les isolants vous permettront d'améliorer la retenue thermique de votre bâtiment et par conséquent de réaliser des économies. Il existe un certain nombre d'isolants, avec diverses propriétés. Vous trouverez ci-dessous une image extraite du catalogue Leroy Merlin présentant plusieurs isolants avec leurs caractéristiques (cliquez sur l'image).
Parmi ceux présentés dans ce document, essayez d'éviter la laine de verre et de roche qui, si elles sont peu onéreuses, sont extrêmement pénibles à découper, installer, et peuvent représenter un danger pour la santé si vous respirez trop leurs poussières.
La géothermie permet, tout comme les puits canadiens de modifier la température d'un bâtiment grâce à l'énergie trouvée dans la terre, à cette différence près que la géothermie peut parfois se présenter sous la forme d'un tuyau descendant verticalement dans le sol à plusieurs dizaines de mètres sous terre dans certains cas.
Si les performances des premières générations laissaient à désirer, la géothermie est maintenant relativement au point et peut réellement permettre de réaliser des économies à condition de disposer d'une surface de terrain suffisante.
En effet, dans la plupart des cas, le système de captage calorique sera installé à plat et en zig zag dans le terrain (voir illustration) et il faudra par conséquent disposer d'une surface minimum pour voir une efficacité du système apparaître.
Pensez à prendre vos renseignements sur les différents modèles existants avant d'accepter tout contrat d'installation, afin de vous assurer que le système sera adapté à vos besoins et à vos capacités de terrain.
Qu'est-ce qu'un puit canadien? Derrière ce nom se cache un système de chauffage naturel fonctionnant sur le principe de l'aérothermie.
Comme l'illustre le dessin ci-dessus, l'air est aspiré à l'extérieur, parcourt un certain nombre de mètres sous terre (1 à 3m de profondeur), échangeant des calories avec la terre, puis est injecté dans la maison. Voilà pour la version courte.
Pour rentrer un peu plus dans les détails, il faut savoir que la température à 1 à 3 m sous terre diffère en permanence de la température que nous ressentons tous les jours. En été, la température sous terre est plus fraîche. En hiver, elle est plus chaude.
Ainsi, si nous branchons notre VMC sur un puit canadien, nous allons apporter de l'air frais en été, ce qui refroidira la maison, et de l'air chaud en hiver, ce qui la réchauffera. Si en plus on utilise une VMC double flux avec échangeur thermique en hiver, l'air entrant va alors récupérer une partie des calories de l'air sortant, ce qui aura pour effet de faire monter la température peu à peu.
On voit ainsi qu'en régulant le mélange air "puit canadien" et "air extérieur", on peut alors, dans une certaine marge, réguler la température interne de la maison, sans aucune consommation autre que celle de la VMC qui tourne déjà en temps normal.
Cependant attention. En effet, certaines personnes se disent direct en ce moment "on va le faire", et pour réduire les coûts, acheter du matériel premier prix aux magasins de bricolage du coin. Je dis HALTE!!! Ce genre d'agencement n'est pas à faire à la légère. En effet une conception mal aboutie peut avoir de graves conséquences.
Aussi, sachez que pour faire ce genre de puit, n'utilisez pas de tuyau en plastique, car leur décomposition/vieillissement dégage des gazs pouvant s'avérer nocifs pour la santé et qui auront pour effet de polluer l'air de votre habitat. Préférez des canalisations en béton. De plus, il faut un minimum de pente entre la prise d'air et l'entrée de votre maison. Enfin, à intervalles réguliers, pensez à prévoir des regards ainsi que des petits renfoncements qui permettront de pièger l'eau qui peut éventuellement arriver dans votre puit canadien.
Pour les personnes habitant des régions granitiques telle la Bretagne, méfiez-vous du radon. Ce gaz très nocif est en effet beaucoup plus répandu, mais est arrêté net par le béton. Il convient alors de s'assurer de l'étanchéité parfaite de votre puit dans ces régions. Mon conseil: creuser une tranchée plus large que ne le nécessite votre installation, puis poser un treillage en acier autour avant de couler 10 à 20 cm de béton autour de votre puit. Cela aura pour effet d'empêcher le radon de s'introduire et donc de vous assurer un air sain de tout polluant.
Les échangeurs thermiques sont un ensemble de tuyauteries permettant l'échange calorique entre deux flux (entrant et sortant). Ces flux peuvent être liquides ou gazeux.
Les flux liquides sont utilisés par exemple pour la géothermie, alors que les flux gazeux sont utilisés, eux, pour l'aérothermie.
Les échangeurs thermiques permettent de viabiliser toute énergie dépensée à modifier la température d'une pièce. En effet, dans une ventilation normale d'une pièce par exemple, on chauffe l'air, cet air chaud est rejeté dehors, et on réaspire de l'air frais de l'extérieur que l'on doit alors à nouveau réchauffer. Avec les échangeurs thermiques, l'air chaud sortant réchauffe l'air frais entrant et on a ainsi à dépenser moins d'énergie pour réchauffer l'air entrant, d'où un gain énergétique.
Comment bien gérer l'eau? Eh bien la réponse est fort simple. En effet, il existe un certain nombre de moyens pour économiser l'eau.
Par exemple, l'eau de pluie est de l'eau gratuite tombée du ciel. Ainsi vous pouvez récupérer cette eau pour arroser le jardin et vos plantes, en la récupérant simplement, par exemple à la sortie des goutières dans un réservoir.
De même avec un équipement adéquat, vous pouvez utiliser cette eau pour l'eau des chasses d'eau ou encore laver la voiture. L'installation de ce genre d'équipement bénéficie d'un crédit d'impôt et d'aides de la part d'organismes divers. Il s'agit principalement d'un réservoir enfoui sous terre dans votre terrain qui stockera l'eau de pluie. Ensuite une pompe (électrique ou manuelle selon les cas) équipée d'un filtre permet d'extraire l'eau nécessaire pour les divers besoins.
Souvenez-vous que l'eau de pluie récupérée par de tels systèmes est déconseillée à la consommation. Vous pouvez éventuellement l'utiliser pour prendre des douches si vous avez un bon filtre mais évitez les bains. Ce genre de système est réellement optimal pour tout ce qui est lavage, arrosage ou sanitaire (toilettes et douches éventuellement).
Vous pouvez également économiser de l'eau en prenant des douches à la place de bains ou encore en optant pour de l'électroménager consommant peu d'eau. N'oubliez pas aussi que la plupart du temps, un lave vaisselle consomme moins que si vous faisiez la vaisselle à la main. Ne lancez pas non plus une vaisselle si le lave-vaisselle n'est pas plein.
Enfin, pensez à certaines choses simples comme vous laver les mains à l'eau froide et non à l'eau chaude (économie au niveau du chauffe-eau), ou encore ne pas laisser l'eau couler pendant que vous vous savonnez les mains.